Beaucoup d’idées reçues gravitent autour de la profession d’assistante sociale du travail en entreprise. Ces représentations peuvent impacter son activité au quotidien et limiter les impacts bénéfiques qu’elle peut mettre en œuvre auprès des collaborateurs et dans l’entreprise.
Notre analyse des 6 idées reçues sur l’assistante sociale en entreprise:
Idée reçue # 1 : c’est le bureau des pleurs
Tout d’abord, l’assistante sociale du travail est une professionnelle de l’écoute active. L’utilisation des techniques d’entretien, fondées sur un rapport bienveillant, permet aux salariés de lâcher-prise. Cela peut s’exprimer par des pleurs, mais ce n’est qu’une première étape pour entrer en action et avancer.
Par ailleurs, la prise en compte des émotions livrées, tout au long de l’accompagnement, est centrale dans la construction de la relation de confiance.
En cela, l’assistante sociale du travail contribue activement à la prévention des risques psychosociaux (RPS) au sein de l’entreprise. D’une part, via l’identification des situations difficiles (personnelles et professionnelles) vécues par les collaborateurs mais également avec l’appui professionnel qu’elle apporte en direct aux collaborateurs ainsi qu’aux services internes (RH, service de santé au travail, managers, …).
Idée reçue # 2 : Elle assiste les collaborateurs
L’assistante sociale accompagne les collaborateurs en entreprise, et les rendant acteurs en leur transmettant les informations et ressources pour rechercher et construire des solutions durables. Elle ne fait donc pas à la place mais apporte un appui concret dans des démarches administratives qui peuvent parfois sembler fastidieuses.
Idée reçue # 3 : Elle ne reçoit que des « cassos »
N’importe qui peut se trouver, un jour ou l’autre, confronté à une difficulté ponctuelle ou un accident de la vie : maladie, divorce, handicap… et voir son équilibre de vie déstabilisé.
L’accompagnement de l’assistante sociale permet alors de soutenir les collaborateurs et ainsi de faciliter une meilleure conciliation entre sphère privée et sphère professionnelle.
Idée reçue # 4 : Elle raconte tout au DRH
Vous pouvez tout lui dire, mais elle ne pourra pas tout dire ailleurs.
L’assistante sociale du travail est soumise au secret professionnel et passible de sanctions, de la même manière que les médecins, infirmiers, avocats, ….
(Art. L411-3 CASF / Art. L226-13 et 226-14 Code Pénal)
Idée reçue # 5 : Elle est de mèche avec les syndicats
L’assistante sociale intervient pour l’entreprise, auprès de ses collaborateurs plus spécifiquement. Toutefois, son action lui demande un positionnement clair et neutre, elle n’a pas de parti pris au sein de l’entreprise et travaille avec tous les interlocuteurs.
En effet, l’assistante sociale du travail inscrit son action dans un travail pluridisciplinaire avec l’ensemble des parties prenantes de l’entreprise, dans l’intérêt du collaborateur et de l’entreprise.
De plus, les règles éthiques du code de déontologie qui régit la profession de l’assistante sociale garantissent son indépendance et sa neutralité face aux situations qu’elle est amenée à rencontrer et/ou à accompagner.
Idée reçue # 6 : Personne ne sait ce qu’elle fait
Enfin, l’assistante sociale du travail réalise périodiquement un bilan de son activité. Il est riche d’enseignements : éléments précis de son activité, analyse de contexte, pistes d’amélioration et préconisations pour enrichir la démarche de Qualité de Vie au Travail des entreprises.
NIVALIS CONSEIL peut vous accompagner à différents niveaux :
- Prévention primaire : en déployant un diagnostic de détection des difficultés récurrentes.
- Prévention secondaire : en sensibilisant vos managers à la détection et la prise en compte des situations de fragilités et des collaborateurs
-> Prévention ; Actions de sensibilisation
- Prévention tertiaire : en mettant en place une prestation d’accompagnement individuel de vos salariés