Le Consultant Nivalis Conseil : un AS dans la prévention des risques psychosociaux en entreprise

Le monde du travail a changé

Depuis 15 ans, les situations de burn-out, de surcharge psychologique (charge mentale), de mal-être voire de souffrance au travail sont de plus en plus fréquentes.

On peut mettre en cause les métamorphoses du monde du travail (la complexité croissante des tâches, la disparition des collectifs de travail, (on travaille de plus en plus seul), la perte de sens du travail, la digitalisation accrue, le « blurring » (effacement progressif de la frontière entre vie professionnelle et vie privée) notamment avec le télétravail et les nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC), etc …

Tout cela rend la prise en compte des risques dits « psychosociaux » incontournable, d’autant plus qu’ils ont un impact sur la performance des entreprises (absentéisme, turnover, ambiance de travail dégradé, conflits, harcèlement …).

Et surtout, une exposition répétée et prolongée à ces risques a un réel impact sur la santé physique et mentale des individus.

Dans quelles conditions le travail peut-il devenir une source de souffrance ?

Le travail, c’est l’écart irréductible entre la tâche telle que prescrite, « ce qui est à faire » ET l’activité réalisée par le travailleur, c’est-à-dire « ce qu’il fait, concrètement, pour parvenir à effectuer son travail » : une intelligence, des savoirs, une créativité , une maîtrise, un engagement total, sont mobilisés pour dépasser le réel du travail (ce qui résiste aux prescriptions des managers, des ingénieurs, à l’organisation du travail, …). <C. Dejours 1990>.

C’est uniquement à cette condition que la travailleur peut atteindre au mieux les objectifs qui lui sont fixés.

Dans ce sens, on peut dire que la souffrance au travail est, en premier lieu, un prérequis nécessaire au travail, dans la mesure où, travailler demande un effort, de sortir d’une certaine « zone de confort », pour parfois échouer. Mais s’obstiner et persévérer, se trouver littéralement « hanté » par ce travail … jusqu’à la victoire : la réussite d’une tâche ou d’une mission.

En cela, le travail permet aux personnes de se réaliser, il est une source de plaisir.

C’est aussi pourquoi, à l’inverse, – toujours selon les théories de Christophe Dejours -, lorsque l’on empêche l’exécution normale de l’activité professionnelle, avec par exemples, des objectifs inatteignables, une charge de travail excessive, des directives floues, des injonctions paradoxales, un manque de reconnaissance du travail ou encore, en raison de pannes récurrentes du réseau ou d’absences de collègues, etc… le travail ne peut plus jouer son rôle de révélateur ou de « sublimation » pour le travailleur. Son rapport au travail peut progressivement se dégrader et muter, dans certaines conditions, en une souffrance de nature mentale et / ou physique  (perte d’espoirs, de désirs, de l’estime de soi ; troubles anxieux et dépressifs souffrance morale/ éthique ; burn out, harcèlement moral, et autres troubles  musculosquelettiques, maladies cardio-vasculaires ou lésions par efforts répétitifs, etc. … ).

Pour masquer sa peur et lutter contre son insatisfaction, le travailleur va mettre en place des stratégies de défense, de sorte que sa souffrance n’est pas immédiatement repérable, autant pour lui-même que pour son entourage …

Quels sont les risques psychosociaux auxquels le travailleur peut être exposé au travail ?

  • Le stress chronique, c’est la conséquence d’une exposition prolongée et répétée à des situations qui vous font secréter les hormones du stress. Contrairement au stress aigu, ressenti face à une menace ou un enjeu ponctuel, le stress chronique est très mauvais pour la santé.
  • Des violences « internes », commises au sein même de l’entreprise par des salariés
  • Des violences « externes », commises sur des salariés par des personnes externes à l’entreprise
  • A une hyper-connexion, favorisée par la révolution numérique et par les outils digitaux (smartphone, ordinateurs portables, tablettes, réseaux sociaux, etc.) et qui a pour effet de gommer progressivement les frontières entre les vies professionnelle, personnelle et familiale.

Pourquoi faut -il réagir au plus tôt ?

L’exposition prolongée à ces situations professionnelles dégradées peut entraîner des conséquences lourdes sur la santé, notamment en termes de :

  • Troubles de la concentration et du sommeil
  • Maladie cardio-vasculaire,
  • Troubles musculosquelettiques (douleurs des articulations et douleurs musculaires)
  • Troubles anxieux et dépressifs, voire dans les formes les plus graves,
  • Suicide lié au travail …

Ce sont des risques qui peuvent être induits par l’activité professionnelle elle-même ou générés par l’organisation voire par les relations de travail.

Il est possible de les prévenir.

 

Le Consultant – Assistant social du travail : un rôle singulier

Un confident nécessaire

Parmi la mosaïque d’acteurs internes intervenants en entreprises, il en est un particulièrement aguerri à ce type de contexte. En effet, la particularité du consultant-assistant social (C – AS) du travail est qu’il se positionne exactement à l’interface des équilibres vie professionnelle/ vie privée des collaborateurs.

Par cette posture spécifique (adossée à une éthique et un code de déontologie), il peut devenir le « confident nécessaire » à cet instant T, crucial pour la personne qui ressent un besoin de soutien psychosocial.

Ce dernier peut également être diligemment orienté vers le C-AS du travail via un partenaire interne du service social (manager, collègue, service RH, instance représentative du personnel, médecin du travail, …), avec lequel le C-AS collabore étroitement, dans une optique de regards croisés sur les situations repérées.

Par le développement d’une écoute active et bienveillante de l’autre, par sa capacité à élaborer une démarche de compréhension et de médiation, il/ elle va :

  • Etablir un cadre relationnel pour mettre la personne en confiance
  • Le guider dans la verbalisation et l’objectivation de son vécu professionnel subjectif

Ce sont là les étapes sine qua non dans la prise en charge d’un collaborateur en situation de risques psychosociaux.

Ce cadre, bienveillant et éthique, situé au sein même de l’entreprise constitue l’espace de la permanence sociale, où sera mis en œuvre un accompagnement individuel et adapté : des conseils seront prodigués ainsi qu’un accompagnement «pratico-pratique » dans les démarches à réaliser, et ce avant que les difficultés rencontrées par le collaborateur n’aient des répercussions négatives sur sa concentration et ses performances.

Cette approche, participe à la bonne santé au travail du collaborateur ; ainsi il peut rester concentré, performant et motivé.

Ainsi, recourir aux services d’un Consultant Assistant Social, contribue à la prévention des risques psychosociaux.

Les bénéfices peuvent  se mesurer en termes de / d’ :

  • Augmentation de la productivité et de la qualité du travail
  • Amélioration des conditions de travail de la santé globale
  • Gain d’image employeur (RSE, Entreprise à mission, Talent acquisition)
  • Gain d’innovation au sein de l’entreprise,…

Vous souhaitez enrichir votre démarche de prévention ? Contactez-nous et prenons un moment pour parler de vos projets !

@ Nivalis conseil
Magnaga DIAWARA